actu,  senior

Quelles solutions mettre en place contre la dependance et la perte d’autonomie ?

Très souvent corrélées à l’âge, la dépendance et la perte d’autonomie d’un proche restent difficiles à anticiper. Il est donc important de connaître, à l’avance, les solutions qui s’offrent à vous si l’un de vos proches (conjoint, parent) devient inapte à la vie de manière autonome. Voyons-en quelques-unes ensemble, notamment selon le degré de dépendance de la personne concernée.

La téléassistance

La téléassistance consiste à équiper un logement de plusieurs dispositifs permettant par exemple d’alerter les secours en cas de problèmes. Une mutuelle adaptée comme Malakoff Humanis peut vous aider à couvrir les frais d’installation puis l’abonnement mensuel au service de téléassistance. En effet, ce dernier permet à votre proche en perte d’autonomie de vivre de manière plus sécurisée chez lui. En cas d’incident, le centre d’appel dédié 24h/24h peut être prévenu instantanément, et avertir les secours si nécessaires. La personne en perte d’autonomie pourra par exemple s’équiper d’un petit bracelet détecteur de chute, ou disposer d’un bip de secours. Grâce à ce dernier, le proche dépendant peut, là aussi, alerter instantanément le centre d’appel, notamment s’il sent qu’il va faire un malaise ou s’est blessé chez lui. Cela peut par exemple être le cas d’une personne âgée ayant fait une chute, étant toujours consciente, mais n’arrivant pas à se relever.

Les services d’aide à domicile

De manière plus globale, pour les pertes d’autonomie dites « légères », on privilégiera ce que l’on appelle le « maintien à domicile ». Celui-ci peut aussi passer par l’intervention de personnel d’aide à la personne (pour la préparation des repas, le ménage, pour le lever et le coucher, etc.).

Il est également possible de faire appel à des soins infirmiers directement prodigués à domicile. Le personnel infirmier intervient sur prescription médicale auprès des individus de 60 ans et plus souffrant d’une perte d’autonomie ou d’une maladie. Il intervient également auprès des personnes plus jeunes et en situation de handicap ou souffrant d’une maladie chronique.

Une aide à domicile (ou auxiliaire de vie) sera donc là pour les tâches du quotidien et l’accompagnement personnel tandis que les soins infirmiers auront une visée médicale.

Les structures d’accueil de jour

Appelées aussi hébergement temporaire, ces structures accueillent les personnes en perte d’autonomie, notamment en l’absence de l’aidant à domicile (auxiliaire de vie, infirmier ou proche de la famille). Il peut s’agir d’une structure autonome ou bien d’une maison de retraite proposant un hébergement temporaire. Cette seconde solution est à envisager si votre proche perd de plus en plus en autonomie, car cela lui permettra de se familiariser avec ce type d’hébergement. S’il est amené à devoir y résider en permanence, la transition logement personnel > maison de retraite n’en sera que moins difficile.

Le placement en établissement médicalisé

Une perte d’autonomie trop importante et mettant en danger le proche âgé nécessite un placement en EHPAD ou maison de retraite médicalisée. Cette structure est parfaitement adaptée à la prise en charge, qu’elle soit nécessaire en raison d’un handicap ou d’une perte d’autonomie. Les EHPAD disposent des équipes médicales et du matériel nécessaire 7j/7 et 24h/24. Outre les soins médicaux quotidiens, les résidents disposent de différents services puisqu’il s’agit d’un lieu de vie à part entière : restauration, chambre individuelle ou double, animations, etc.